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Attitudes Face…
Contributed by Créteur Fabien on Sep 7, 2006 (message contributor)
Summary: Ce sermon sur la montagne, car il fait contraste au jour ou Moïse a reçu les 10 commandements de la Loi, et ce que Jésus ici propose, les béatitudes, ravissements, exaltations, extases, qu’ils nous proposent de vivre, Heureux serez vous quand, bénis serez
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ATTITUDES FACE…
Mat 5/1 à 12.
Ce sermon sur la montagne, car il fait contraste au jour ou Moïse a reçu les 10 commandements de la Loi, et ce que Jésus ici propose, les béatitudes, ravissements, exaltations, extases, qu’ils nous proposent de vivre, Heureux serez vous quand, bénis serez vous quand….
Les attitudes que Jésus décrit sont des attitudes extraordinaires dans des moments de vie ordinaire, et pour cela il nous faut un véritablement changement :
ILL. - Quelqu’un une fois que dit qu’il y a seulement trois manières de faire un changement de base et fondamental de l’attitude d’une autre personne : psychothérapie profonde, conversion religieuse profonde, ou chirurgie du cerveau. FAITES VOTRE CHOIX ! Je préfère la conversion en Christ.
C’est ma conviction que seulement le seigneur peut changer quiconque, attitude ou autrement. S’il peut créer alors il peut recréer.
II Cor.5:17 " Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles!"
Toutes ces choses qu’il nous décrit sont : Bénis seraient vous quand vous vivrez… la pauvreté, l’affliction, l’injure, la faim, la soif, les problèmes… il doit y avoir quelques choses qu’on n’a pas compris ?
Nous on serait plutôt à croire l’inverse, quand on est riche, alors on est heureux, quand on vit l’absence de chagrin alors on est bien, quand nous avons bien mangé, alors on est cool, quand on vit dans la popularité alors ce sera bien et bon au boulot !
Ici Jésus enseigne que ces valeurs sont diamétralement opposées aux nôtres ! Et Jésus va même plus loin, il nous apprend que ce que nous essayons d’éviter à tout prix, et peut être la source des plus grandes joies, les plus profondes et les plus souhaitables !
« Heureux », est un terme général, qui en fait été utilisé pour les Dieux grecs, mais il suggérait surtout une prospérité matérielle.
Le mot qui est employé dans chacune des béatitudes est un mot très spécial. C’est le mot makarios grec (GSN3107). Makarios est le mot qui décrit particulièrement les dieux. Dans le christianisme il y a une joie qui n’a appartient au domaine du divin, de Dieu.
La signification de makarios (GSN3107) peut mieux être vue d’une utilisation particulière d’elle. Les Grecs lui ont toujours appelé l’ïle Chypre makaria (forme féminine de l’adjectif), qui signifie l’île heureuse, et ce fut ainsi parce qu’ils ont cru que Chypre était une île si belle, si riche, et si fertile qu’aucun homme n’aurait jamais besoin de sortir de son littoral pour trouver la vie parfaitement heureuse. Elle vivait un tel climat, de tels fleurs et fruits et arbres, de tels minerais, de telles ressources naturelles qu’il a contenu dans lui-même tous les matériaux pour le bonheur parfait.
Makarios décrit alors cette joie qui a un secret, son secret en elle-même, ces joies qui sont sereines et intouchables, et d’un seul bloc, cette joie qui est complètement indépendante toutes les problèmes et changements de la vie. Le mot bonheur en anglais donne aussi sa propre explication. Il contient le racine hasard qui signifie la chance. Le bonheur humain est quelque chose qui dépend des chances et des changements de la vie, quelque chose que la vie peut donner et que la vie peut également détruire. La béatitude chrétienne est complètement intouchable et inattaquable. "Personne," a dit Jésus, " Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse; mais je vous reverrai, et votre coeur se réjouira, et nul ne vous ravira votre joie." (Jn.16:22).
Les béatitudes parlent de cette joie qui nous cherche par notre douleur, cette joie que la douleur et la perte, et douleur et peine, sont impuissantes pour toucher, cette joie qui brille par des larmes, et que rien dans la vie ou la mort ne peut emporter.
A ce moment là Jésus lui donne une toute nouvelle portée : une prospérité spirituelle résultant d’un caractère pur et du sens des valeurs véritables…
Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux! V.3
On ne dit pas faible d’esprit, mais pauvre en esprit.
Les béatitudes n’ont pas été à l’origine parlées dans le Grec, mais en araméen. Maintenant les juifs ont eu une manière spéciale d’employer le mot pauvre. Dans l’hébreu le mot est aniy ou ebyown. Ces mots dans l’hébreu ont subi un développement d’une signification à quatre étages.
(i) Ils ont commencé en signifiant simplement pauvre.
(ii) Ils ont continué par vouloir dire, pauvre, donc n’ayant aucune influence ou puissance, ou aide, ou prestige.
(iii) Ils ont continué à vouloir dire, parce que n’ayant aucune influence, donc piétiné et opprimé par les hommes
(iv) en conclusion, ils sont venus à décrire l’homme qui, parce qu’il n’a aucune ressource terrestre, met sa confiance entière dans Dieu.
Ainsi dans l’hébreu le mot pauvre a été employé pour décrire l’homme humble et délaissé qui a mis sa confiance entière en Dieu. C’est ainsi que l’utilisations du mot par le Psalmiste, quand il écrit, " Quand un malheureux (pauvre homme) crie, l’Eternel entend, Et il le sauve de toutes ses détresses." (Ps.34:6). Il est en fait vrai que dans les psaumes le pauvre homme, dans ce sens de la limite, soit le bon homme qui est cher à Dieu.