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3. Le Sauveur Series
Contributed by Patrick Berthalon on Dec 21, 2007 (message contributor)
Summary: Le Salut ne se trouve qu’en Jésus Act 4:12
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III. JÉSUS CHRIST, NOTRE SAUVEUR
Aucun nom n’est plus doux au cœur du racheté que le nom de Jésus, qui signifie : Jéhovah est Sauveur. Rien ne fait vibrer nos cœurs d’une plus profonde reconnaissance que le beau nom qui nous parle de Celui qui nous sauva de la flamme éternelle. Son titre de Médiateur a trait à la réconciliation de deux parties en désaccord ; il rappelle que Dieu était en Christ réconciliant le monde avec Lui-même. Comme Rédempteur, il nous a rachetés de l’esclavage du dominateur.
Le nom de Sauveur indique que nous avons été arrachés comme ces tisons hors du feu, que nous avons été mis à l’abri d’un danger terrible et menaçant, que nous avons été mis en sécu-rité et faits participant d’un salut parfait et éternel.
En différentes langues, le mot « Sauveur » employé pour désigner le Christ, diffère des autres mots appliqués à ceux qui ont sauvé des personnes d’un danger quelconque.
La langue des Esquimaux, probablement à cause des multiples périls auxquels ils sont exposés, est la plus riche en synonyme pour désigner une personne qui en sauve d’autres d’un danger imminent. Un missionnaire interrogea un jour un esquimau désirant connaître le nom le plus approprié pour indiquer ce que Jésus Christ veut être pour des pécheurs perdus. Il passa en revue les différents mots usités pour indiquer un sauveur ; au septième mot il reçut l’explication suivante : Une personne est tombée d’un navire en plein océan. Nul ne l’a vu ; l’océan est immense et aucun bateau n’est à l’horizon. Au moment où tout espoir semble perdu, une main mystérieuse venue du ciel saisit le malheureux qui se sent transporté à travers l’espace et voit surgir une douce rive. Mais ce n’est pas là qu’il est déposé. Il est placé au milieu de la richesse d’un palais, où tout est préparé pour sa restauration et là il commence une vie de richesse et d’abondance.
Un tel Sauveur, nous le possédons, cher lecteur, non pas comme un produit de l’imagination, mais comme une personne divine qui est venue nous sauver d’un péril aussi réel que terrible, pour nous introduire dans la gloire et le bonheur éternels. La Bible nous présente différents types et images de notre salut en plusieurs hommes de Dieu qui ont été mis à l’abri d’un péril mortel, Noé par exemple. Dieu a fait de lui un monument de sa miséricorde en lui indiquant le moyen d’être sauvé avec sa famille des eaux du déluge. « Je vais les détruire », dit Dieu parlant des hommes de ce temps (Genèse VI, 43.) « Mais toi, fais-toi une arche. » - « Par la foi, Noé étant averti divinement des choses qui ne se voyait pas encore, craignit, et bâtit une arche pour la conservation de sa maison ; et par cette arche il condamna le monde et devint héritier de la justice qui est selon la foi » (Hébreux XI, 17.) Pour avoir une juste appréciation du salut, il faut être profondément convaincu du caractère terrible que revêtira le jugement qui se prépare pour ce monde qui a rejeté son Sauveur. Dieu fait sans cesse entendre les avertissements de sa grâce dans ce monde aveugle qui se précipité, comme un large et sombre fleuve, vers l’étang de feu et de souffre.
JÉSUS SAUVE DU JUGEMENT À VENIR
Ainsi les croyants de Thessalonique étaient sauvés par la foi en Jésus « qui nous délivre de la colère qui vient » (1 Thessaloniciens I, 10.) Le salut comprend la délivrance complète, nous met à l’abri de tous les maux de ce monde et nous fait participants d’un monde nouveau et meilleur. Combien il est nécessaire de voir que le monde est sous le jugement ! Christ a dit : « Maintenant est le jugement de ce monde » (Jean XII, 31.)
Paul se tenant au milieu de l’aréopage à Athènes, annonce aux idolâtres de cette ville : « Dieu donc, ayant passé par-dessus les temps d’ignorance, ordonne maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, ils se repentent ; parce qu’il a établi un jour auquel il doit juger la terre habitée par l’homme qu’il a destiné à cela, de quoi, il a donné une preuve certaine à tous, l’ayant ressuscité d’entre les morts » (Actes XVII, 30-31.) Premièrement, Christ va revenir pour prendre son église et la mettre à l’abri de la colère à venir. Secondement, Christ va venir aussi pour punir un monde rebelle et incrédule. « Dans la révélation du Seigneur Jésus du ciel avec les anges de sa puissance, en flammes de feu, exerçant la vengeance contre ceux qui ne connaissent pas Dieu, et contre ceux qui n’obéissent pas à l’évangile de notre Seigneur Jésus Christ ; lesquels subiront le châtiment d’une destruction éternelle de devant la présence du Seigneur et de devant la gloire de sa force » (2 Thessaloniciens I, 8-9.)