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Summary: Dieu a une destinée pour notre vie. Toutefois, si nous voulons en profiter pleinement, il nous faut comprendre deux vérités essentiels concernant les armes que Dieu met à notre disposition.

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INTRODUCTION

La semaine dernière :

- Régler notre perspective sur LA vérité de la Parole de Dieu

- Être véridique

- Dire la vérité

Les temps aoriste des participes dans les versets 14 à 16 servent à souligner l’importance d’être revêtu de la panoplie de Dieu avant même d’entrer dans la bataille.

L’armure qui est revêtue par le soldat romain varie selon l’époque. À la fin de la république, de même qu’au premier balbutiement de l’empire, le soldat romain revêtait une cotte de mailles (lorica hamata). ... On met sous cette cuirasse une sorte de " tablier " en cuir très épais ce tablier se maintient en place par une ceinture à la taille. Un genre d’écharpe (ancêtre de la cravate ???) est placé autour du coup du légionnaire pour éviter l’irritation et le protéger du froid.

La cuirasse protège la poitrine contre les coups et les flèches de l’ennemi.

REVÊTEZ LA CUIRASSE DE LA JUSTICE

Avant d’étudier plus en profondeur le texte, je pensais que le thème de ma prédication tournerait seulement autour du salut par grâce et du fait que le croyant est déclaré juste uniquement par l’œuvre de Christ et non par ses œuvres. Toutefois, le premier mot de notre texte me chicotait, pouvais-je comprendre le mot justice ici comme étant uniquement l’œuvre de Dieu alors que notre phrase commence par exiger une œuvre du croyant ?

De plus, le mot justice revient à deux autres reprises au sein de l’épître (Ép 4.24 ; 5.9) et chaque fois il fait allusion à la droiture, à une vie JUSTE aux yeux de Dieu.

Tournez avec moi au chapitre 4 d’Éphésiens :

... et revêtir la nature nouvelle, créée selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. (Ép 4.24)

Autrement dit, si nous réglons notre vision du monde sur la vérité de Dieu, que nous apprenons à être véridique et dire la vérité, ces choses produiront on nous une vie juste. C’est-à-dire la sanctification où notre personnalité reflètera toujours plus la personnalité de Jésus.

Toutefois, ce n’est qu’une fois que nous avons revêtu la justice de Dieu que nous pouvons à notre tour produire des bonnes œuvres aux yeux de Dieu.

Autrefois, en effet, vous étiez ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. (Ép 5.9)

La bonté, la justice et la vérité sont le fruit d’une expérience avec Dieu. En d’autres mots :

C’est la justice de Dieu qui justifie le croyant, suite à cette expérience, le justifié est appelé à mener une vie juste

Voilà donc les deux affirmations que nous tenterons de mieux comprendre ce matin.

1. Seule la justice de Dieu justifie le croyant

a) L’expérience de Martin Luther

C’est Martin Luther (1483-1546) qui a initié la réforme protestante et a remis de l’avant la suprématie des Écritures aux traditions religieuses. Une de ses grandes contributions est la mise en lumière du salut qui s’obtient non par nos bonnes œuvres, mais uniquement par la foi dans l’œuvre parfaite du Christ.

Avant sa conversion, Dieu était pour lui quelqu’un qui n’était jamais satisfait, quelqu’un qui exige la perfection et prend plaisir à condamner les pécheurs. Il luttait contre ses péchés, ses mauvaises pensées et les accusations du diable. Malgré toutes les œuvres pieuses qu’il accomplissait en tant que moine, rien ne lui permettait de ressentir la paix de Dieu. La question qui peut résumer sa vie monastique est : Comment est-ce que je peux obtenir la faveur de Dieu? " C’était la question qui sous-entendait tous les sacrifices et efforts qu’il s’imposait.

Même une fois ordonnée prêtre en 1507, sa position ne lui apportait pas cette paix qu’il recherchait. Il pensait qu’en portant la soutane cela le rendrait juste aux yeux de Dieu.

Un jour alors qu’il étudie l’épître aux Romains, un mot dans le premier chapitre le rebute et provoque son indignation : " La justice de Dieu se révèle dans l’Évangile par la foi et pour la foi... "

Or, moi qui vivant comme un moine irréprochable, me sentais pécheur devant Dieu avec la conscience la plus troublée et ne pouvais trouver la paix par ma satisfaction, je haïssais d’autant plus le Dieu juste qui punit les pécheurs, et je m’indignais contre ce Dieu, nourrissant secrètement un blasphème, du moins un violent murmure, je disais: "Comme s’il n’était pas suffisant que des pécheurs misérables et perdus éternellement par le péché originel soient accablés par toutes sortes de maux par la loi du décalogue, pourquoi faut-il que Dieu ajoute la souffrance à la souffrance et dirige contre nous, même par l’Évangile, sa justice et sa colère?" J’étais ainsi hors de moi, le cœur en rage et bouleversé, et pourtant, intraitable, je bousculai Paul en cet endroit, désirant ardemment savoir ce que Paul voulait.(1)

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