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10. Le Mediateur Series
Contributed by Patrick Berthalon on Mar 2, 2008 (message contributor)
Summary: QUI EST JESUS
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X. JÉSUS CHRIST, LE MÉDIATEUR
Un médiateur est une personne qui intervient entre deux parties qui sont en désaccord, afin de les réconcilier.
Le péché a fait de nous des ennemis de Dieu, mais en Christ, Dieu a réconcilié le monde avec lui-même
MOÏSE, TYPE DE CHRIST
Lorsque l’Écriture appelle Jésus Christ du nom de Médiateur, elle le fait en comparaison avec Moïse, qui était le médiateur de l’ancienne alliance. Ce service comprenait deux fonctions. Premièrement Moïse apportait les paroles de Dieu, à Israël et rapportait à Dieu les réponses du peuple.
« Moi, je me tenais en ce temps-là entre l’Éternel et vous, pour vous déclarer la parole de l’Éternel, car vous aviez peur à cause du feu et vous ne montâtes point sur la montagne » (Deutéronome V, 5.)
Cette atmosphère de terreur au Sinaï provenait de ce que Israël avait abandonné le terrain de la grâce infinie de Dieu. Lorsque la loi fut promulguée, les enfants d’Israël abandonnèrent délibérément leur position sous la grâce de Dieu, et se placèrent sous la loi. Le règne de la loi est limité à une période d’environ mille cinq cents ans depuis le Sinaï jusqu’au Calvaire, de Moïse à Christ.
C’est par un vœu audacieux que le peuple s’engagea à accomplir des œuvres pour obtenir la justice et les promesses de Dieu, méconnaissant que l’homme est, par nature, totalement in-capable de faire la volonté de Dieu.
Le peuple tout entier répondit : « Nous ferons tout ce que l’Éternel a dit. Moïse rapporta les paroles du peuple à l’Éternel » (Exode XIX, 3-8.)
Lorsque Dieu donna la promesse à Abraham, sans condition, et sans que l’homme eût à s’engager pour accomplir des œuvres, il n’y avait nul besoin d’un médiateur. Mais lorsque par son vœu, le peuple est déchu de cette merveilleuse grâce, il reconnaît, qu’il ne peut plus s’approcher de Dieu et qu’il a besoin d’un médiateur.
« Et maintenant, pourquoi mourrions-nous ? Car ce grand feu nous dévorera ; si nous entendons encore la voix de l’Éternel, notre Dieu, nous mourrons. Car, qui de toute chair, a entendu comme nous, la voix du Dieu vivant parlant du milieu du feu, et est demeuré en vie ? Toi, approche et écoute tout ce que l’Éternel, notre Dieu, t’aura dit, et nous l’écouterons et nous le pratiquerons. Et l’Éternel entendit la voix de vos paroles, lorsque vous me parliez ; et l’Éternel me dit : J’ai entendu la voix des paroles de ce peuple, qu’ils t’ont dites : tout ce qu’ils ont dit, ils l’ont bien dit » (Deutéronome V, 25-28.)
« En second lieu, Moïse était médiateur à cause de son intercession en faveur du peuple. Et Moïse implora l’Éternel son Dieu et dit : Pourquoi, ô Éternel, ta colère s’embraserait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir avec une grande puissance et à main forte ? Et il arriva le lendemain que Moïse dit au peuple : Vous avez commis un grand péché, et maintenant je monterai vers l’Éternel ; peut-être ferai-je propitiation pour votre péché… » (Exode XXXII, 11, 30.)
L’apôtre Paul fait allusion à ce service du médiateur dans son épître aux Galates : « Pourquoi donc la loi ? Elle a été ajoutée à cause des transgressions jusqu’à ce que vint la semence à la-quelle la promesse est faite, ayant été ordonnée par des anges, par la main d’un médiateur. Or, un médiateur n’est pas médiateur d’un seul, mais Dieu est un seul » (Galates III, 19-20.)
La communication de la loi n’a pas été directe et immédiate de la part de Dieu. La loi est or-donnée par des anges. Ce n’est pas Dieu qui, en parlant, s’engage simplement lui-même par sa propre parole envers la personne en faveur de laquelle la promesse doit s’accomplir. Les anges de gloire qui n’avaient aucune part aux promesses, ont par la volonté de Dieu revêtu de la splendeur de leur dignité la proclamation de la loi ; mais le Dieu des anges et d’Israël se tenait à part, caché dans le sanctuaire de nuages, de flammes et d’épaisses ténèbres. Il était environné de gloire ; il se rendait redoutable dans sa magnificence, mais il ne se montrait pas lui-même ; c’était un médiateur qui apportait la loi. Or l’existence d’un médiateur suppose nécessairement deux parties. Mais Dieu est un ; c’était là le fondement de toute la religion des Juifs. Il y avait donc une autre partie de laquelle dépendait la stabilité de l’alliance faite en Sinaï ; et, en effet, Moïse montait et descendait de la montagne, rapportant les paroles de l’Éternel à Israël et la réponse d’Israël qui s’engageait à l’accomplissement de ce que l’Éternel lui imposait comme condition de la jouissance de ce que lui avait été promis. « Si vous écoutez attentivement ma voix et si vous gardez mon alliance, dit l’Éternel… Tout ce que l’Éternel a dit, nous le ferons, répond Israël par l’intermédiaire de Moïse. »